
Tokyo, le samedi 23 novembre 2019 - Pour le gouvernement japonais, les Jeux olympiques de Tokyo de 2020 sont l’occasion rêvée de changer l’image de Fukushima, écornée par la catastrophe nucléaire de 2011.
Aussi, afin de prouver urbi et orbi que les aliments provenant de la région de Fukushima sont sains, les nippons songent à en servir aux participants de la compétition. Ils avancent qu’en 2018 « seuls des poissons de rivière et des champignons sauvages ont à 6 reprises » dépassés les seuils autorisés de radioactivité fixés par les autorités.
Malgré ces données rassurantes, la défiance de nombreux pays
persiste. La Chine, la Corée du Sud, Singapour et les Etats-Unis
continuent ainsi d'interdire l'importation de tout ou partie des
aliments produits dans cette province et leur délégation sportive
pourrait adopter une attitude inspirée de cette prohibition.
Ainsi, déjà, la Corée du Sud (peut-être plus par inimitié
ancestrale pour le pays du Soleil Levant que par préoccupation
sanitaire) a, par anticipation, protesté contre la possibilité de
menus originaires de Fukushima et étudie même la possibilité
d'apporter avec elle ses propres repas.
Le Comité international Olympique (CIO), lui, n’écarte a priori aucune provenance pour la nourriture des athlètes et signale que les réflexions se poursuivent…
F.H.