Les travaux du MD Anderson sous l'égide d'Arlene Siefker-Radtke ont suggéré qu'il existe 3 principaux sous-types de cancers urothéliaux en fonction de leur profil génétique: « basal » (prolifération élevée, apparence de cellules souches, mauvais pronostic, expression HIF-1) ; « p53-like » (prolifération plus faible et présence de marqueurs des cellules stromales) et « luminal » (prolifération intermédiaire entre les deux types précédents et mutations FGFR3).
Analysant les résultats d'un essai de phase II avec le vaccin DDMVAC, associé au bevacizumab, chez 66 patients ayant un cancer urothélial, Arlene Siefker-Radtke a pu montrer que le sous-type basal est pronostique d'une réponse à la chimiothérapie néoadjuvante chez les patients n'ayant jamais eu de traitement.
Les sous-groupes « basal » et « luminal » sont chimiosensibles, le premier en association avec des agents anti-angiogéniques, le second en association avec des inhibiteurs du FGFR. Le sous-type « p53-like » semble plutôt bénéficier d'une chirurgie initiale et probablement d'inhibiteurs du MET.
Dr Dominique-Jean Bouilliez