De nouvelles options thérapeutiques pour lutter contre la neuroinflammation

Les preuves ne manquent plus quant à l’implication de l’inflammation et du stress oxydatif dans l’altération de la neurogenèse et sur la dysfonction mitochondriale, deux phénomènes que l’on sait être centraux dans la maladie bipolaire et les maladies neuropsychiatriques majeures. Ce processus inflammatoire se traduit au niveau cellulaire par une peroxydation lipidique, une fragmentation de l’ADN, un raccourcissement des télomères et une carbonylation des protéines avec, in fine, augmentation de la vulnérabilité cellulaire à l’apoptose.

Sur le plan biologique, cela se traduit notamment par une chute du taux de BDNF que l’on peut objectiver dans les études cliniques. C’est dans le cadre de ce stress oxydatif que de nouvelles molécules sont testées, comme la N-acétylcystéine, avec des résultats encourageants. Parallèlement, l’acide acétylsalicylique, la minocycline, l’infliximab, le célécoxib et les statines qui agissent également sur la dysfonction mitochondriale ont laissé entrevoir de belles promesses, du moins sur modèle animal et dans des analyses de cohorte rétrospectives.

Dr Dominique-Jean Bouilliez

Référence
Berk M. Using neurosciences in developping novel therapies. WPA thematic Congress, Melbourne, 25-28 février 2018.

Copyright © http://www.jim.fr

Réagir

Vos réactions

Soyez le premier à réagir !

Les réactions aux articles sont réservées aux professionnels de santé inscrits
Elles ne seront publiées sur le site qu’après modération par la rédaction (avec un délai de quelques heures à 48 heures). Sauf exception, les réactions sont publiées avec la signature de leur auteur.

Réagir à cet article