Des marqueurs hépatiques dans l’insulinorésistance

Il a été montré qu’une élévation modérée du taux des γGT et des ALAT est associée à une augmentation du risque de diabète de type 2 (DT2), en particulier en l’absence d’obésité. Par quel mécanisme ? A l’aide d’une HGPO et d’un clamp euglycémique, cette équipe a mis en évidence chez des non-diabétiques que les γGT étaient le marqueur le plus fortement associé à l’insulinorésistance, tandis que les ALAT étaient corrélés au taux de glucagon à jeun. γGT et ALAT sont également étroitement associés à l’insulinosécrétion et à la clairance de l’insuline. Ces marqueurs hépatiques sont donc particulièrement intéressants pour identifier des patients insulinorésistants et à risque de dysrégulation glycémique.

Dr Stéphanie Mauduit

Référence
Bonnet F et coll. : Association entre les marqueurs hépatiques, la sensibilité à l’insuline et la concentration de glucagon chez 1310 individus non-diabétiques. Congrès de la Société Francophone du Diabète (Lille) : 16-19 mars 2010.

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