Il a été montré qu’une élévation modérée du taux des γGT et des ALAT est associée à une augmentation du risque de diabète de type 2 (DT2), en particulier en l’absence d’obésité. Par quel mécanisme ? A l’aide d’une HGPO et d’un clamp euglycémique, cette équipe a mis en évidence chez des non-diabétiques que les γGT étaient le marqueur le plus fortement associé à l’insulinorésistance, tandis que les ALAT étaient corrélés au taux de glucagon à jeun. γGT et ALAT sont également étroitement associés à l’insulinosécrétion et à la clairance de l’insuline. Ces marqueurs hépatiques sont donc particulièrement intéressants pour identifier des patients insulinorésistants et à risque de dysrégulation glycémique.
Dr Stéphanie Mauduit