La Direction de la sécurité sociale (DSS) a saisi la Haute Autorité de Santé (HAS) pour produire une recommandation sur le « Développement de la prescription de thérapeutiques non médicamenteuses (conseils hygiéno-diététiques, éducation thérapeutique, recours alternatifs à d’autres professionnels spécialisés…) ». Cette demande s’appuie sur l’hypothèse d’un faible recours aux thérapeutiques non médicamenteuses bien qu’elles puissent être recommandées par les agences sanitaires, les autorités scientifiques et les sociétés savantes. Dans la saisine, la DSS s’interroge sur l’impact de certains ressentis sur la décision de prescription du médecin, tels que : l’utilisation de la prescription comme symbole de la fin de la consultation ; l’impression que les patients sont eux-mêmes fortement demandeurs de prescription ; le développement d’un phénomène de médicalisation de la société qui conduit de nouveaux besoins à investir la sphère sanitaire (situations réactionnelles à un stress aigu ou chronique, physique et/ou psychique ou à une situation sociale difficile qui se manifeste par des plaintes somatiques). Elle a donc saisi la HAS pour : analyser le « modèle français de
Des thérapeutiques mais pas des médicaments
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