En s’appuyant sur une analyse multivariée des données d’un vaste échantillon de sujets (National Comorbidity Survey Replication américaine), ces auteurs montrent que les personnes souffrant d’un trouble du sommeil ont un risque d’idéation suicidaire augmenté (odds ratio[OR]=2,5) par rapport à la population sans trouble de sommeil. Il en était de même pour le risque de planification d’un suicide (OR=2,6) et celui de passage à l’acte (OR=2,5). Ce risque est quasi équivalent quel que soit le trouble du sommeil enregistré : endormissement difficile, réveils fréquents, réveils précoces…
Dr Dominique-Jean Bouilliez