L’analyse des données du registre national des embolies pulmonaires (EP) au Portugal, intéressant 751 patients inclus entre janvier 2004 et décembre 2005 (1,7 femmes/1 homme, âgés en moyenne de 64,5±17,2 ans) relève comme facteurs de risque d’EP les plus fréquents : l’âge, dépassant 40 ans (88 % des patients) ; l’immobilisation au lit (26,9 %) ; l’obésité (35,7 %) ; l’existence d’une thrombose veineuse profonde (24,6 %) ; l’existence d’une insuffisance cardiaque congestive (19,2 %) ; l’utilisation d’une contraception orale (10,8 %).
A l’admission, 20,5 % des patients avaient une embolie pulmonaire massive et 31,7 %, une EP sub-massive. L’héparine a représenté le traitement de choix chez 705 patients. Un traitement fibrinolytique a été effectué chez 155 patients et une embolectomie chirurgicale chez trois.
Au cours de l’hospitalisation, le taux de récidive d’EP était de 1,3 % ; le taux de mortalité toutes causes était de 6,9 % (3,3 % par EP et 0,7 % par événement hémorragique).
À la sortie de l’hôpital, 93,4 % des sujets étaient traités par anticoagulant, et trois mois plus tard, 88,7 % des 497 patients pour lesquels les données étaient disponibles étaient toujours sous anticoagulant.
A 3 mois, le taux de récidive d’EP était de 0,8 % et le taux de mortalité toutes causes de 5,4 % (celui par EP de 0,6 % et celui par événement hémorragique de 0,2 %).
Dr Julie Perrot