Si les taux rapportés de prévalence de la fibrillation auriculaire (FA) chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque sont substantiels, allant de 10 à 50 %, l’impact de la FA sur la survie des insuffisants cardiaques reste l’objet de débat.
Des auteurs britanniques ont cherché à préciser l’impact pronostique de la FA au cours de l’insuffisance cardiaque et effectué une méta-analyse des études publiées de 1966 à 2008, incluant 13 études, 42 510 insuffisants cardiaques, dont 14,5 % en FA et 85,5 % en rythme sinusal. Ils associent à l’existence d’une FA, chez ces insuffisants cardiaques, un effet péjoratif significatif sur la mortalité (ratio de risque=1,29 ; intervalle de confiance à 95 % de 1,26 à 1,33).
Dr Claudine Goldgewicht