Si Psylab a fait le buzz au dernier congrès de l’Encéphale,
d’autres initiatives plus ‘sérieuses’ car universitaires ont fait
leurs preuves quant à l’intérêt d’utiliser le cinéma pour former
les étudiants en psychiatrie. L’université de Genève a testé ce
procédé sur 20 étudiants avec pour objectif non seulement de les
former au diagnostic des maladies psychiatriques, mais aussi de
leur permettre d’appréhender les croyances populaires sur ces
maladies et la stigmatisation de ces patients.
Dans le cas présent, 7 films abordant l’addiction leur ont été
présentés. 98% des étudiants ont effectué le bon diagnostic lorsque
deux critères majeurs étaient présents (désir permanent ou efforts
infructueux pour contrôler ou réduire l’abus de drogue). Ces
chiffres étaient moins réjouissants lorsqu’il n’y avait que des
signes secondaires ou que la substance utilisée était peu usitée.
Les auteurs concluent aussi à la satisfaction majeure des
participants, en particulier pour la (re)connaissance de la
stigmatisation.
Les réactions aux articles sont réservées aux professionnels de santé inscrits
Elles ne seront publiées sur le site qu’après modération par la rédaction (avec un délai de quelques heures à 48 heures). Sauf exception, les réactions sont publiées avec la signature de leur auteur.