Faudra-t-il envoyer nos internes au cinéma ?

Si Psylab a fait le buzz au dernier congrès de l’Encéphale, d’autres initiatives plus ‘sérieuses’ car universitaires ont fait leurs preuves quant à l’intérêt d’utiliser le cinéma pour former les étudiants en psychiatrie. L’université de Genève a testé ce procédé sur 20 étudiants avec pour objectif non seulement de les former au diagnostic des maladies psychiatriques, mais aussi de leur permettre d’appréhender les croyances populaires sur ces maladies et la stigmatisation de ces patients.

Dans le cas présent, 7 films abordant l’addiction leur ont été présentés. 98% des étudiants ont effectué le bon diagnostic lorsque deux critères majeurs étaient présents (désir permanent ou efforts infructueux pour contrôler ou réduire l’abus de drogue). Ces chiffres étaient moins réjouissants lorsqu’il n’y avait que des signes secondaires ou que la substance utilisée était peu usitée. Les auteurs concluent aussi à la satisfaction majeure des participants, en particulier pour la (re)connaissance de la stigmatisation.

Dr Dominique-Jean Bouilliez

Référence
Zullino D, et coll. Using cinema to train health professionals to diagnose addictive disorders. WPA Thematic Congress, Melbourne, 25-28 février 2018.

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