Foie gras et ovaires polykystiques

À l’accroissement du risque d’insulinorésistance pourrait s’ajouter, chez les femmes ayant un syndrome des ovaires polykystiques, une augmentation du risque de stéatose hépatique non alcoolique (SHNA). C’est ce qui ressort d’une étude conduite à Athènes, auprès de 37 femmes âgées de 25,8 ± 7,6 ans en moyenne (extrêmes : 16-48 ans), sans consommation significative rapportée d’alcool, ayant un syndrome des ovaires polykystiques.

Dans cette population d’étude, dont l’indice de masse corporelle (IMC) moyen était de 29,4 ± 7,6 (16,8-45,3), qui comptait 17 femmes obèses, 8 en surpoids et 12 femmes minces, l’échographie a mis en évidence une infiltration graisseuse hépatique chez 15 patientes sur 37 (41,7 %). L’analyse, en comparaison des femmes dont l’échographie était normale, montre chez celles ayant un SHNA, un âge significativement plus élevé, une augmentation significative de l’IMC et du tour de taille, de la triglycéridémie, de l’insulinémie à jeun, de l’indice d’androgènes libres, et une diminution significative du HDL-cholestérol et de la SHBG (Sex Hormone-Binding Globulin).

Dr Claudine Goldgewicht

Référence
Vassilatou E et coll. : Nonalcoholic fatty liver disease in women with polycystic ovary syndrome. European Congress of Endocrinology (Berlin) : 3-7 mai 2008.

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