Les trois quarts des patients goutteux suivis en ville ont une uricémie au-delà du seuil recommandé de 6 mg/l, malgré un traitement par hypouricémiant. Les facteurs associés au mauvais contrôle de la maladie sont la consommation de sodas (p = 0,05) ou d’alcool (p = 0,01), et l’obésité abdominale (p = 0,04). Les patients les plus récemment diagnostiqués sont aussi les moins bien contrôlés (p = 0,02).
Ces constatations invitent à renforcer l’information et l’éducation des patients pour un meilleur suivi des conseils d’hygiène de vie.
Dr Arielle le Masne
