Le traitement par interféron n'a d'efficacité que sur une petite frange de patients souffrant d'hépatite B chronique et au prix d'effets secondaires non négligeables. Dans cette mesure, la recherche de déterminants prédictifs chez l'hôte a une raison d'être majeure. Une variation génétique proche du gène de NCOA2 (Nuclear Receptor Coactivator 2), le SNP rs16937012 codant pour une nouvelle protéine, semble être un bon prédicteur de la réponse à l’interféron après 24 semaines en cas d’hépatite B chronique. Cette découverte devrait faciliter la recherche vers de nouvelles options thérapeutiques.
Dr Dominique-Jean Bouilliez