Indication de l’examen électrophysiologique après syncope

Faire une syncope est un marqueur potentiel du risque de mort subite. Faut-il pour autant effectuer un examen électrophysiologique chez tous ? Une analyse rétrospective de l’université de Leuven et portant sur 239 patients âgés de 53 ans en moyenne n’a pu répondre de manière formelle à cette question. Mais les auteurs ont cependant défini des facteurs de risque qui, a contrario, interdisent de se passer de cet examen électrophysiologique : des antécédents cardiaques ischémiques, un espace QRS ≥ 120ms, un bloc auriculoventriculaire du premier degré, une onde Q pathologique, une IRM suspecte… En respectant ces règles et en proposant à ces patients la pose d’un moniteur cardiaque implantable, un défibrillateur implantable a pu être proposé à 33% d’entre eux, tandis que 5% de morts subites ont été enregistrées.

Dr Dominique-Jean Bouilliez

Référence
Schurmans W, et coll. The diagnostic yield of an electrophysiology study in patients experiencing syncope. A retrospective single-centre analysis. 11th Belgian Heart Rhytm Mezeting. Bruxelles, 5-6 octobre 2017.

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