
Orage d’été
Tout faux
Souviens-toi, l’été dernier
Reconnaître ses fautes
Mépris, sclérose et amidonnage : des symptômes accablants
Démasqués
Solidarités silencieuses contre cannibalisme coutumier
Venues d’ailleurs
Aurélie Haroche
Aurélie Haroche
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Bon tableau de la situation. Malheureusement dès que le coup de vent sera passé,tout va redevenir comme avant...responsables mais pas coupables va refleurir...quid de certaines verbalisations stupides et abusives...contrôle en revenant de faire des courses il y a 15 jours, caducée sur le pare brise, carte professionnelle à jour avec attestation d’inscription au CDOM avec qualifications en évidence...la gendarme me déclare que je devrais être à l’hôpital au lieu de traîner dans les rues et me colle 135€ au motif que j’avais oublié de mettre la date sur une attestation par ailleurs parfaitement remplie... Tout cela en centre Bretagne, région plutôt épargnée...j’ai contesté...ce qui va sans doute me valoir 375€...mais il y a quand même des limites...
Anecdotique mais certainement pas isolé...n’étant pas du coin,je m’étais signalé au CDOM de Loire Atlantique,et bien sur inscrit sur la réserve sanitaire...j’ai reçu 2 mails de l’ADOPH44 pour des consultations de médecine générale...(je suis Orl....et mes compétences en méd.g. sont bien lointaines) on devait théoriquement être rappelé pour des gardes de régulation SAMU... mais ils ont du se débrouiller sans nous...
Dr Alain Champemond
Depuis le début de la pandémie, on ne parle jamais des surinfections bactériennes qui existent je pense comme dans la grippe, autre infection virale.
Ne serait il pas logique devant un patient atteint de coronavirus qui tousse et qui crache de le traiter par antibiotique et anti-inflammatoire comme nous le faisons lorsqu’au bout de quelques jours cette grippe s’aggrave et se surinfecte.
Or que faisons nous, après en avoir reçu la consigne, nous disons au patient de rentrer chez lui, de ne rien faire et d’attendre d’être en insuffisance respiratoire en se noyant dans ses sécrétions, que nous n’avons pas traitées, pour appeler le 15 , passer en réanimation et y être intubé.
Avons nous perdu notre sens clinique et notre capacité de réflexion et pourquoi réagit on en abandonnant nos patients, même si nous obéissons à ce qui est dit par nos conseils scientifiques.
Comme dit le Pr Raoult il faut dépister et traiter, donc dépistons avec notre sens clinique puisqu’on n’a pas de test et traitons les complications qui sont pour une grande partie des surinfections avec un anti-inflammatoire et un antibiotique comme nous le faisons habituellement.
J’apprécie ce que dit Raoult mais nous ne sommes pas obligés de suivre à la lettre son protocole, limités par les contre-indications de la cortisone dans les infections virales, des AINS (la je découvre). Il reste éventuellement le PLAQUENIL pour son action anti-inflammatoire et ce qui est un plus son action immunologique.
Ceci est une hypothèse mais qui est simple à vérifier, rendons aux généralistes leur liberté de prescription (aussi pour la prescription de PLAQUENIL) et de réaction et nous verrons rapidement si cela marche, pas besoin d’études, l’opinion de chacun peut se faire après quelques malades, les études peuvent attendre.
Pour ma part je suis ophtalmologiste et je traite les conjonctivites virales (avec pharyngite et adénopathie) par une association antibiotique et anti-inflammatoire par voie générale, avec des résultats spectaculaires et très rapides là où mes confrères mettent des antiviraux sans résultats pendant des mois, je n’ai pas attendu les études qui par ailleurs n’existent pas mais après 2 ou 3 résultats spectaculaires j’ai décidé que ce serait ma façon de faire et cela fait 30 ans que mes patients en sont heureux.
Probablement je ne traite que la surinfection et la réaction inflammatoire mais au niveau du résultat il n’y a pas photo.
Si en faisant ainsi nous sauvons ne serait-ce que quelques patients nous aurons retrouvé dans cette épidémie une utilité qu’on nous a enlevé. Au moins lorsqu’il s’agit d’une surinfection prescrivons un traitement antibiotique.
Dr Jean-François Nicolai
Je me suis retrouvé dans la même situation pénible quand le gendarme qui m'a interpellé s'est comporté avec beaucoup de mépris. Avant de vérifier mon identité, il m'a fait savoir qu'il y a des gens comme moi qui ont des faux documents (attestation professionnelle signée et datée, carte professionnelle, caducée). J'ai dû leur montrer à quelle heure j'ai été appelé par le service car il a estimé que j'ai passé trop de temps au travail. C'était un dimanche ou j'étais censé être au repos. Finalement le gendarme m'a laissé rentrer à la maison, sans s'excuser.
Les abus ne sont pas à accepter. Une diffusion auprès de l'Ordre des médecins, le préfet et les autorités locales me semble justifiée dans votre cas. Bon courage !
Dr Ion Lucescu
Merci à tous ces confrères pour leur bon sens !
Je suis soulagée de constater que je ne suis pas la seule à essayer de réfléchir à la prise en charge en médecine générale de ces patients atteints du covid 19.
En cherchant bien, je suis tombée sur une communication de confrères généralistes officiant dans les régions les plus touchées. Ils ont mis au point le protocole suivant qui me parait plein de bon sens: Azithromycine (donc antibiotique) associé à 2cp d'Effizinc (le zinc potentialisant l'effet de l'ATB), Singulair si difficultés respiratoires, et Héparine à faible dose en prévention des micro-thromboses potentielles chez les patients à risque.
Ce protocole leur a permis de stabiliser nombre de patients et d'empêcher une évolution défavorable avec hospitalisation et réa éventuelle.
Ce n'est peut-être pas parfait mais tout de même mieux que de dire à nos patients rester chez vous et surveiller votre température !
J'attends toujours de la part de l'ARS, la HAS , le CNOM, les CDOM, les URPS et autre organismes pompeux et officiels, une quelconque communication cohérente sur un traitement éventuel.
Rien, c'est désespérant !
Heureusement que sur le terrain les soignants soignent !
Hauts les cœurs.
Dr V. Rey
Une consœur généraliste psychothérapeute (TCC, Hypnose éricksonienne), acupuncteur, homéopathe (hou le vilain mot !), qui est en "chômage partiel" et qui va avoir du boulot pour gérer les troubles anxieux, les angoisses, les déprimes, les colères, et toutes les conséquences psychologiques collatérales du confinement qui s'allonge encore.
Hauts les cœurs.
J'ai pris connaissance de cet article avec beaucoup d'intérêt. Je ne suis pas médecin, seulement un administrateur actif dans un organisme européen (tour à tour chercheur en biologie appliquée, fondamentale, secrétaire scientifique de comité directeurs et de groupes d'experts, enseignante et aussi pharmacien dans les années 80). Vu mon parcours et mon âge, je n'ai jamais eu affaire à l'ARS mais j'ai du mal à croire qu'il est possible qu'une organisation aussi importante ne soit plus du tout sous le contrôle du corps médical et plutôt, exclusivement sous celui de la haute fonction publique. Pas de groupes d'experts régionaux ou nationaux pour conseiller l'ARS ? Pas de représentants légitimes des professions médicales dans leur ensemble au cœur des instances décisionnelles ? De même la gouvernance des hôpitaux est-elle toute entière laissée aux cadres administratifs sans qu'aucun contrepoids n'existe ou ne puisse jouer son rôle d'expertise ? Pas de réseaux des professionnels impliqués ? Pas d'échanges de bonnes pratiques et d'alertes institutionnalisés au niveau régional et national ? J'aimerais comprendre ...
Marie-Emmanuelle Behr-Gross