Les greffés du cœur devraient-ils être systématiquement dépistés pour une dépression ? C’est ce que suggère une étude réalisée en Suisse sur 153 patients suivis pendant 6,5 ans après la greffe. Des signes de dépression légère sont présents chez 15,7 % d’entre eux, et des signes de dépression modérée à sévère chez 7,8 %.
L’analyse de la survie montre que la présence de symptômes dépressifs 1 an après la greffe est associé à un doublement du risque de mortalité globale (hazard ratio = 2,18 ; intervalle de confiance à 95 % de 1,19 à 3,99).
Dr Roseline Péluchon