La neurostimulation sacrée était initialement indiquée en cas d’incontinence anale avec appareil sphinctérien intact. La tendance actuelle est d’élargir son champ d’action. De fait, l’équipe de l’Hôpital Nord de Marseille, toujours pionnière dans sa démarche scientifique, a voulu évaluer l’efficacité de la technique chez des patients ayant une rupture de l’appareil sphinctérien.
Ils ont ainsi rapporté leurs résultats chez 8 malades ayant des
lésions sphinctériennes internes et/ou externes, liées à des
lésions ano-périnéales de Crohn.
Après un suivi moyen de 28 mois (4-50), la continence et la qualité
de vie s’étaient significativement améliorées chez tous les
patients.
En bref, les lésions sphinctériennes anales de la maladie de Crohn
ne seraient pas une contre-indication à la neurostimulation sacrée.
En même temps, il faut raison garder parce que cette série est
courte et que les patients ont dû être soigneusement
sélectionnés.
Drs V.de Parades et J.-D.Zeitoun
