L’épidermolyse nécrosante suraiguë, ou syndrome de Lyell, pourrait survenir, en dehors de la prise de médicaments, après exposition à la peinture acrylique. Un cas rapporté par des auteurs du centre des brûlés d’Ostrava, en République tchèque pourrait le suggérer.
Ce cas est celui d’un homme âgé de 23 ans hospitalisé en USI cinq jours après avoir peint dans son garage. L’atteinte dermique touchait 53 % de la surface corporelle lors de son admission, puis 86 % dans les quatre jours suivants et atteignait aussi les muqueuses. Le patient est sorti de l’hôpital au bout de cinq semaines, avec pour séquelles une dyschromie et une xérophtalmie. Les auteurs insistent sur la nécessité de prendre en charge les patients atteints de syndrome de Lyell comme des grands brûlés.
Dr Julie Perrot