Dès 1993, au nom de l’Académie nationale de médecine, Paul Lechat avait attiré l’attention sur « la complexité croissante des méthodes de traitement et en particulier sur la difficulté d’une prescription correcte des médicaments » (1). Notre Compagnie avait adopté à l’unanimité le vœu proposé qui avait trois buts principaux : -faire de l’enseignement de la thérapeutique médicamenteuse un objectif institutionnel prioritaire des études médicales, -vérifier que cet objectif est bien atteint par une validation spécifique incluant les conduites à tenir en particulier en cas d’urgence, -et initier les futurs médecins à la lecture critique des publications de thérapeutique. Il émettait en outre le vœu que « le poids de la thérapeutique aux examens universitaires et au concours de l’internat soit augmenté ». Depuis lors, les pharmacologues et les thérapeutes ont souligné à maintes reprises l’urgente nécessité d’un enseignement « décent » de la pharmaco-thérapeutique pour les étudiants en médecine (2, 3, 4, 5, 6). On peut aussi observer que, dans l’arrêté du 22 Septembre 2004 fixant la liste et la réglementation des diplômes d’études spécialisées
Voir : http://www.academie-medecine.fr/UserFiles/File/tillement_queneau_rapp_17fevr_2009_totalite.doc