
Cette revue de la littérature montre que la photobiomodulation
(PBM) - qui consiste à délivrer des photons dans le cerveau via un
dispositif portable laser - activerait ou optimiserait les
fonctions mitochondriales en agissant sur la transcription de
différents gènes. Théoriquement, une stimulation à la fréquence de
40 hertz durant une séance unique de 20 minutes devrait diminuer
l’accumulation de substance bêta-amyloïde dans le cerveau.
Plusieurs études cliniques pilotes randomisées ont effectivement
démontré un effet bénéfique immédiat, notamment sur les données
électroencéphalographiques, l’imagerie cérébrale et la cognition.
Au vue de la littérature, les auteurs estiment que les effets
bénéfiques prometteurs de la photobiomodulation ont été sous
estimés. Une étude pivot randomisée en double aveugle, contre
placebo, sur 228 sujets est en cours chez des sujets
Alzheimer.
A suivre…
Dr Emmanuel Zinski