Des investigateurs belges ont croisé les données officielles de mesures de pollution atmosphérique avec les résultats de fonction pulmonaire recueillis dans le cadre de la médecine du travail chez près de 2 500 sujets adultes a priori sains.
Ils montrent que les augmentations des taux d'ozone, de dioxyde d'azote et de particules fines PM10 ont un effet négatif immédiat sur les paramètres de fonction pulmonaire. Cet effet est constaté même lorsque l'augmentation conduit à des taux qui restent en deçà des concentrations qui, selon l'Union Européenne (mais pas l'OMS), témoignent d'une bonne qualité de l'air. L'effet délétère est surtout net pour la pollution aux particules fines PM10.
Dr Jean-Claude Lemaire