Les résultats de cette étude cas (n=108)/ témoins (n=122) conduite en Bretagne met en exergue les risques de la profession d’agriculteur vis-à-vis de la SLA (odds ratio=2,8 ; p=0,007) et l’utilisation plus fréquente chez les malades de produits phytosanitaires (OR=3,1 ; p=0,017).
A noter que dans ce travail la résidence en milieu rural n’était pas corrélée à la survenue de la maladie. La prédominance des formes bulbaires parmi les agriculteurs (57 % ; p=0,005) suggère aux auteurs l’hypothèse d’une sensibilité particulière des motoneurones bulbaires. Ils soulignent toutefois la nécessité d’investigations complémentaires pour confirmer cette hypothèse.
Dr Roseline Péluchon