En suivant quelques 350 personnes âgées pendant trois ans, des investigateurs canadiens ont pu établir un lien entre la « malbouffe », le déclin des facultés cognitives et la progression vers la maladie d'Alzheimer.
Globalement, chez les personnes ayant un régime alimentaire de type occidental (riche en viandes rouges, en gras, en boissons sucrées et sucreries et en aliments transformés), la vitesse de diminution des facultés cognitives était plus rapide que chez celles dont le régime alimentaire était plutôt de type méditerranéen (riche en fruits et légumes, en produits laitiers et en légumineuses).
Le travail indique également que le fait d'avoir eu et de conserver un style de vie qui stimule les facultés mentales permet dans une certaine mesure de limiter les effets néfastes de la malbouffe, mais qu'ils ne sont jamais annihilés complètement.
Dr Jean-Claude Lemaire