La santé du senior dans l'assiette

En suivant quelques 350 personnes âgées pendant trois ans, des investigateurs canadiens ont pu établir un lien entre la « malbouffe », le déclin des facultés cognitives et la progression vers la maladie d'Alzheimer.

Globalement, chez les personnes ayant un régime alimentaire de type occidental (riche en viandes rouges, en gras, en boissons sucrées et sucreries et en aliments transformés), la vitesse de diminution des facultés cognitives était plus rapide que chez celles dont le régime alimentaire était plutôt de type méditerranéen (riche en fruits et légumes, en produits laitiers et en légumineuses).

Le travail indique également que le fait d'avoir eu et de conserver un style de vie qui stimule les facultés mentales permet dans une certaine mesure de limiter les effets néfastes de la malbouffe, mais qu'ils ne sont jamais annihilés complètement.

Dr Jean-Claude Lemaire

Références
Parrott M et coll. : Indicators of cognitive reserve moderate the adverse relationship between poor diet quality and cognitive decline in independent older adults: the NuAge study.
AAIC (Alzheimer's Association International Conference) (Toronto, Canada):24-28 juillet 2016.

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Vos réactions (1)

  • Mesurer une vitesse de diminution

    Le 23 août 2016

    J'aurais aimé avoir une idée de l'âge
    et surtout de la façon de mesurer "la vitesse de diminution des facultés cognitives"
    Si mesurer une diminution est déjà difficile, mesurer une "vitesse de diminution" est un exploit.

    Dr Albert Callis

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