Le suivi téléphonique de la cohorte SIRS au printemps 2007. L’enquête téléphonique de suivi a permis de constater différents changements survenus dans la vie des personnes interviewées : • En 18 mois, 15 % des interviewés ont connu un changement dans leur vie conjugale : 8 % se sont mariés ou mis en couple depuis l’automne 2005, 3 % ont connu une séparation ou un divorce, 3 % un éloignement de plusieurs mois d’avec leur conjoint (sans pour autant être divorcé ni séparé) et 1 % ont vécu le décès de leur conjoint. • Au cours de la même période, une proportion identique de personnes (15 %) a changé de situation d’emploi. Parmi les chômeurs de 2007 par exemple, 37 % occupaient un emploi en 2005. Réciproquement, parmi ceux qui occupent un emploi en 2007, 11 % ne travaillaient pas en 2005 ; la plupart d’entre eux étaient alors étudiants (37 %), en apprentissage ou en stage (28 %) ou au chômage (19 %). Le chômage a également touché les personnes ayant un emploi aux deux dates d’enquête, puisque 10 % d’entre elles ont connu un ou plusieurs épisodes de chômage entre l’automne 2005 et le printemps 2007 • Concernant le lieu de résidence, 6 % des personnes enquêtées aux deux dates ont changé de commune de résidence (ou d’arrondissement à Paris) au cours des 18 mois, dont près des 2/3 (3,8 % des personnes) ont changé de département. Il faut y ajouter une grande partie des 3 % des personnes enquêtées en 2005 et non retrouvées à leur adresse d’origine en 2007. Pour compléter ces chiffres de mobilité résidentielle, il faut souligner que 6 % des personnes interrogées en 2007 habitaient à la même adresse qu’en 2005 mais ont habité ailleurs quelques temps entre les deux dates d’enquête. • La moitié de la population (46 %) estime par ailleurs que sa situation financière a globalement évolué durant cette période : 20 % considèrent qu’elle s’est améliorée, tandis que 26 % estiment qu’elle s’est dégradée. Au printemps dernier un peu plus de la moitié des enquêtés estimaient que, étant donné les revenus de leur ménage, « c’était juste, qu’il fallait faire attention » ou qu’ils « y arrivaient difficilement ». • Concernant la santé, 13 % des enquêtés déclarent avoir connu, entre les deux enquêtes, un problème de santé grave ou chronique – les femmes étant un peu plus dans ce cas que les hommes. Une même proportion de personnes (13 %) rapportent qu’elles ont souffert d’anxiété chronique ou de dépression durant cette période (ce problème ayant été diagnostiqué comme tel par un médecin dans 62 % des cas). On notera également que 17 % des enquêtés se sont rendus aux urgences d’un hôpital (pour un problème les touchant personnellement) au cours
Voir : http://www.inserm.fr/fr/presse/CP_scientifiques/2008/att00005587/sirs_infos_n4.pdf