Oui, semblent répondre des médecins iraniens qui ont évalué la prévalence de la sclérose en plaques (SEP) en population soignante féminine, dans trois groupes professionnels : médecins, infirmières et sages-femmes.
Au sein de ces 31 867 soignants iraniens (16 200 médecins, 9 267 infirmières et 6 400 sages-femmes), l’étude a identifié 192 patientes atteintes de SEP, comprenant 67 femmes médecins, 49 infirmières et 76 sages-femmes. La prévalence de la SEP était élevée dans chacun de ces groupes de personnel soignant, et de façon plus marquée, chez les sages-femmes (1,1 %) que chez les infirmières (0,5 %) et chez les médecins (0,4 %).
Dr Julie Perrot