L’addiction des bidasses français

Interrogés sur leurs habitudes addictives, 61 aviateurs militaires suivis au centre de Clamart avouent être « accros au boulot » pour 6,5 % d’entre eux et à fort risque de le devenir pour 31,1 %. Par ailleurs, si 19,7 % sont dépendants d’Internet et 16,4 % dépendants du jogging, ils sont 3,3 % à être atteints de shopping compulsif et 1,6 % de dépendance pathologique au jeu.   Quant aux bidasses, sur les 509 qui ont été interrogés de manière anonyme par la même équipe, 7,8 % sont consommateurs de cannabis et 1,4 % en sont dépendants…

Dr Dominique-Jean Bouilliez

Référence
Colas M et coll. : Addictive behaviours : studies in French military personnel. World Psychiatric Association International Congress (Florence) : 1-4 avril 2009.

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Vos réactions (2)

  • Qu'est-ce qu'un bidasse ?

    Le 28 mai 2009

    Lorsqu’on écrit un article, quelque qu’il soit, l’important c’est d’être compris.
    Je suis un ancien médecin militaire et j’ai des difficultés à comprendre cet article :
    - Un aviateur est-il un personnel de l’armée de l’air ? Un personnel navigant à bord d’avions militaires ? Un pilote d’avions militaires de l’armée de l’air ? Autre ?
    - Qu’est-ce qu’un bidasse ? Ce terme désignait classiquement un militaire du rang, appelé. Le service national ayant disparu, je ne comprend pas le terme, qui en passant est peu flatteur, voire même franchement méprisant, et peu conforme à l’éthique médicale. Je ne veux pas croire que notre cher confrère rédacteur considère que les personnels servant sous les drapeaux n’aient pas le droit à la même considération que les autres êtres humains, alors pourquoi se permet-il d’employer de tels termes ? Et en fait, de qui parle-t-il ?
    A propos du cher confrère, j’avoue être curieux de savoir où il a fait son service national, s’il l’a fait.

    Philippe Guérin

  • La réponse de la rédaction

    Le 29 mai 2009

    Si je comprends bien le courroux de notre lecteur, il serait peut-être plus judicieux qu'il se retourne contre celui qui a effectué la présentation et n'a pas expliqué les subtilités de l'Armée Française qui, je le pense honnêtement, n'intéressent pas plus les médecins présents à ce congrès que celle des autres Armées. Je me suis donc limité à répercuter ses propos. Il est par ailleurs difficile de résumer en quelques mots un exposé particulièrement riche et dont seules les leçons sont importantes.
    Enfin, le mot "bidasse" est en Belgique un terme affectueux, à l'inverse de la connotation que lui accorde notre confrère.
    S'il s'est senti blessé, croyez bien que ce n'est pas volontaire.
    Quant à sa dernière remarque, c'est à mon tour de la trouver blessante: en quoi le fait d'avoir effectué un service militaire et le corps où il a été effectué a une quelconque importance ?
    Dominique-Jean Bouillez

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