Avec un taux de 35 donneurs d’organes par million d’habitants, l’Espagne se trouve en tête des activités de don et de transplantation d'organes au niveau mondial. L’activité de transplantation en Espagne permet de maintenir un nombre stable de personnes inscrites sur listes d’attente, contribue à réduire l’index de décès des patients en attente d’un organe1 et finalement, réduit considérablement le recours aux donneurs vivants, rendant ainsi difficile la mise en place de marchés d’organes. L'augmentation progressive et quasiment ininterrompue de l'activité de transplantation en Espagne depuis la création de l'Organisation Nationale de Transplantation (ONT), dans les années 80, jusqu’en 2006 (Figure 1), a permis à l'Espagne d'être considérée par d'autres pays comme un modèle à suivre. La « recette » du modèle espagnol est complexe et n'a pas été entièrement déchiffrée, ce qui explique
Le modèle espagnol est-il transplantable?
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