Cette enquête, conduite sur plus de 33 000 sujets inclus par près de 2 000 médecins généralistes, a montré que 62 % des patients souffrant de reflux gastro-oesophagien symptomatique ont des troubles du sommeil associés.
La présence de symptômes nocturnes, pyrosis, toux et régurgitations acides étant les facteurs prédictifs les plus forts de troubles du sommeil.
Le traitement par inhibiteurs de la pompe à protons améliore les symptômes nocturnes de RGO, mais aussi le sommeil, et réduit le nombre de patients ayant des réveils nocturnes de 89 à 18 %, ainsi que le nombre moyen de nuits avec réveils nocturnes de 3,8 à 1,8 par semaine.
Pr Marc Bardou