Le selfie qui sauve la vie

Toronto, le samedi 28 juin 2014 - Le selfie, dernier avatar de l’égotisme (ou de l'égocentrisme), qui consiste à se filmer ou à se photographier soi-même a révélé pour la première fois un véritable intérêt.
Une citoyenne américaine vivant au Canada doit ainsi (peut-être) sa survie à cette pratique apparue et popularisée récemment sur les réseaux sociaux.
L’histoire de Stacey Yepes commence en avril dernier, lorsqu’elle se rend aux urgences après avoir éprouvé au cours de la journée une déformation faciale qui a disparu spontanément.

L’art de convaincre son médecin que l’on fait un AVC

Les médecins, après des tests (non précisés) qui se révélèrent négatifs, sont incrédules face à cette patiente de 49 ans qui avance elle-même le diagnostic d’AVC.
Ils se veulent rassurants et la renvoit finalement chez elle en lui indiquant qu’elle souffre d’un trouble anxieux…
Deux jours plus tard, au volant de sa voiture, présentant de nouveau les signes cliniques qui l’ont amenée à consulter plus tôt dans la semaine, elle décide de se ranger sur le bas côté, et de se filmer en train de subir ce qu’elle estime instinctivement être un trouble neurologique grave.


https://www.youtube.com/watch?v=SUzqLeC6XTQ

Pour voir la vidéo cliquez ici


Elle se rend ensuite au service d’urgences qui l’avait renvoyée chez elle, en présentant ce film aux urgentistes qui mesurent alors leur erreur (et leur légèreté) et posent finalement le diagnostic d’accident ischémique transitoire.

« Je savais qu'il fallait juste que je le montre à quelqu'un, parce que je savais que ce n'était pas que le stress », a-t-elle commenté dans une interview à CBS.

Une nouvelle étape dans la relation médecin-patient ? 

FH

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