Des auteurs, du CHU de Toulouse, rapportent 2 cas d’eczéma, de localisation pré-auriculaire et du pavillon de l’oreille droite, observées chez 2 jeunes femmes droitières, âgées de 20 et 24 ans, survenus quelques semaines après avoir utilisé, 1 heure quotidiennement au moins, un nouveau téléphone portable. Ces 2 femmes avaient signalé une intolérance aux bijoux fantaisie ; les tests épicutanés effectués chez l’une d’entre elles étaient positifs au nickel, le test au diméthylglyoxime s’est avéré positif au niveau de la partie du téléphone en contact avec la peau. Le changement de modèle de téléphone a permis la guérison.
Ils relèvent, dans la littérature, les 2 premiers cas de sensibilisation au téléphone portable, liée à la présence de nickel, rapportés en 2000 au Japon, ainsi que 2 autres cas (2007), féminins eux aux aussi, d’expression clinique proche des 2 cas observés à Toulouse. Ces données devraient, selon les auteurs, « inciter à rajouter les appareils électroniques type téléphone portable dans la liste des produits concernés par la directive européenne sur le nickel ».
Dr Julie Perrot