Une surveillance échographique est recommandée pour les patients à risque de carcinome hépatocellulaire. Elle n’est toutefois pas toujours performante si l’on en croit les résultats d’une étude réalisée sur plus de mille patients chez lesquels a été diagnostiqué un cancer hépatocellulaire. Cette étude confirme que le succès de la surveillance est compromis par un IMC > 35 mais aussi par le fait le patient est un homme. En revanche, on y apprend que la présence d’une ascite est associée à une meilleure détection des tumeurs de petite taille (≤ 2 cm). Les auteurs estiment que, pour certains patients à risque, d’autres techniques d’imagerie devraient sans doute être privilégiées ou qu’un suivi plus rapproché peut être nécessaire.
Dr Roseline Péluchon