L’EEG pourrait permettre de prédire le risque de psychose dans certains groupes de population si l’on en croit une étude effectuée par des psychiatres suisses chez 73 patients, dont 42 « à risque de maladie mentale » et 31 présentant un premier épisode de schizophrénie, et chez 35 sujets contrôles. Selon les auteurs, la réalisation d’un EEG chez les patients du premier groupe (à risque de maladie mentale ou présentant un premier épisode de schizophrénie) augmenterait la prédictivité d’un passage à la psychose de 59 % à 73 % par rapport au seul examen psychopathologique.
Dr Dominique-Jean Bouilliez