L’empreinte cérébrale : le nouveau sésame ?

Paris, le samedi 21 mai 2016 – Si l’utilisation de l’empreinte digitale comme technique d’identification a représenté à la fin du XIXème siècle une véritable révolution, d’autres systèmes pourraient demain la remplacer, notamment dans les situations où la plus grande sécurité est exigée. Depuis plusieurs années, des spécialistes de neurosciences s’intéressent ainsi aux "signatures électriques" du cerveau. Parmi les derniers travaux en date, figurent ceux de chercheurs de l’université de Binghamton aux Etats-Unis. Ces spécialistes ont confirmé qu’en analysant les potentiels évoqués (ERP), il était possible d’identifier sans erreur un individu. Ils ont par ailleurs détaillé leur méthode, baptisée Cognitive Event-Related Biometric Recognition (Cerebre) dans la revue spécialisée IEEE Transactions on Information Forensics and Security. Pour l’élaborer, l’équipe de Sarah Lazlo a analysé les caractéristiques de l’ERP d’individus sains confrontés à 500 images différentes, correspondant à différents types de stimuli. L’utilisation des résultats ainsi obtenus a permis l’identification de 50 personnes avec un taux de réussite de 100 %. Ce n’est cependant que grâce à une technologie élaborée et au recours à différents algorithmes qu’une telle méthode peut être mise en œuvre, ce qui laisse ouvert le champ à la mise en place d’une technique d’identification qui serait bien moins facilement violable que les procédures actuelles.

M.P.

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