Pratiquée de façon quasi systématique en salle de naissance
dans les années 1970, le taux d’épisiotomie diminue régulièrement
(20 % des femmes en 2016), après les recommandations du CNGOF en
2005 de ne pas faire d’épisiotomie systématique, en raison de
l’absence de bénéfice dans la prévention des lésions sévères du
périnée. On la réserve surtout aujourd’hui au forceps et aux
antécédents de mutilation et il n’y a pas de modèle de prédiction
des conséquences d’une épisiotomie. La sténose introïtale après
réparation d’épisiotomie se traite par dilatateurs ou périnéotomie
médiane. Un traitement local par œstrogènes sera toujours associé
chez les femmes ménopausées.
Dr Catherine Azoulay