L’épisiotomie en 2018

Pratiquée de façon quasi systématique en salle de naissance dans les années 1970, le taux d’épisiotomie diminue régulièrement (20 % des femmes en 2016), après les recommandations du CNGOF en 2005 de ne pas faire d’épisiotomie systématique, en raison de l’absence de bénéfice dans la prévention des lésions sévères du périnée. On la réserve surtout aujourd’hui au forceps et aux antécédents de mutilation et il n’y a pas de modèle de prédiction des conséquences d’une épisiotomie. La sténose introïtale après réparation d’épisiotomie se traite par dilatateurs ou périnéotomie médiane. Un traitement local par œstrogènes sera toujours associé chez les femmes ménopausées.

Dr Catherine Azoulay

Références
Paniel BJ : Surgical anatomy and risk areas.
GYN'OV - 1er Congrès Européen de la Restauration Génitale (Paris) : 29-30 novembre 2018.

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