
Alors qu’il arrive couramment que des greffes soient pratiquées chez des patients porteurs du virus de l’hépatite C avec virémie positive, la majorité des centres exigent que les patients positifs au VIH soient avirémiques. Pourtant, selon une étude réalisée à Philadelphie sur des greffés du rein, la survie globale des patients HIV+ ne diffère pas de celle des greffés séronégatifs, alors que le VHC parait avoir un impact négatif sur le rein et sur la survie globale. Les auteurs estiment que l’éradication du VHC devrait être recherchée avant toute greffe du rein, dans une stratégie d’amélioration de la survie de ces patients.
Dr Roseline Péluchon