Les structures d’ophtalmologie du futur ou cabinets nouvelle
génération devraient comporter des ophtalmologistes et des
orthoptistes (et peut-être aussi des infirmières et des opticiens).
Il faut souligner qu’aujourd’hui les orthoptistes ne se limitent
plus à la rééducation oculaire. Depuis 2006, la loi les autorise à
travailler dans les cabinets d’ophtalmologie pour intervenir, par
exemple, au début de la consultation et réaliser des examens
préalables qu’ils transmettent ensuite au médecin. Cette
collaboration entre ophtalmologistes et orthoptistes dans un même
cabinet permet d’accueillir jusqu’à 40 % de patients
supplémentaires. Cette organisation fait gagner un temps précieux
aux médecins et leur permet de se consacrer aux cas les plus
compliqués. La télémédecine devrait également se développer, en
particulier dans les zones de pénurie où il n’y a plus
d’ophtalmologue.