Les chiffres du mélanome noir sur blanc

L’incidence globale du mélanome continue à augmenter en Europe. En revanche, elle tend à diminuer dans les populations jeunes des pays à haut risque comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande, où les campagnes de prévention commencent à porter leurs fruits. Ce sont les conclusions d’un travail de l’Agence internationale de recherche pour le cancer (IARC) et des agences de recherche en épidémiologie et de prévention en dermatologie (BIPS, ARC, ADP). Les taux les plus élevés de mélanome sont toujours de loin ceux de Nouvelle-Zélande et d’Australie, avec un risque au cours de la vie de 3,6 %, alors qu’il est de 1,9 % pour la population blanche des Etats-Unis, 1,1 % au Canada, et 1,6 % en Europe. « L’épidémie » se stabilise chez les jeunes en France, en Norvège et en Islande comme en Israël et en Amérique du Nord, mais elle continue d’augmenter dans d’autres pays tels que la Suisse, les Pays-Bas et la République Tchèque.

Claude Demare

Référence
Erdmann F et coll.: International trends in the incidence of cutaneous malignant melanoma 1953–2008: signs of a levelling off in young générations ? Non-communicable disease epidemic: epidemiology in action (EuroEpi 2013 and NordicEpi 2013) (Aarhus, Danemark) : 11 – 14 août 2013.

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