« Souffrir de goutte est un facteur de risque ostéoporotique » concluent Elaine Dennison et son équipe après avoir analysé le registre national danois. Pour arriver à ces conclusions, cette équipe a comparé les données concernant 13 091 sujets goutteux sous allopurinol (indice majeur que ces patients présentaient une goutte) et celles de 12 188 sujets contrôle. Il en ressort une augmentation de 7,5 % du risque de fracture ostéoporotique chez les patients sous allopurinol (p < 0,001). Ce risque s'élevait à 21,1 % (p < 0,001) si un diagnostic de goutte avait été formellement établi.
Dr Dominique-Jean Bouilliez