Les gynéco-obstétriciens (GO) ont un rôle important à jouer dans la vaccination des femmes. Leurs pratiques et leurs perceptions vis-à-vis de ce rôle ont été étudié via un questionnaire (taux de réponse de 73 %).
Lorsque les femmes étaient enceintes, les gynéco-obstétriciens déclaraient vérifier prioritairement le statut vaccinal grippal (97 % des réponses) et ceux du DTap (diphtérie, tétanos, coqueluche) (92 %) et du MMR (rougeole, rubéole, oreillons) (88 %). Chez les femmes non enceintes, la vérification concernait majoritairement le papillomavirus (92 %), la grippe (82 %) et le DTap (51 %). Les barrières à la vaccination étaient essentiellement matérielles : difficultés de stockage, manque de temps lors des visites médicales et difficultés financières (pour acheter le vaccin, remboursement inadéquat du vaccin et de son administration, incertitude concernant son remboursement).
Les gynéco-obstétriciens se concentrent donc sur la vaccination grippale et le DTAP chez les femmes enceintes, et sur la vaccination contre le papillomavirus chez les autres.
Mettre en place des stratégies permettrait d’augmenter les taux de vaccination.
Dr Muriel Macé