L’annonce du suicide d’un interne à Marseille a suscité de nombreuses réactions chez nos lecteurs, témoignant de la spécificité et des difficultés de ce parcours.
Les internes ont le blues
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L’annonce du suicide d’un interne à Marseille a suscité de nombreuses réactions chez nos lecteurs, témoignant de la spécificité et des difficultés de ce parcours.
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Ne nous emballons pas.
Il est vrai que ce décès est un drame à ne pas minorer pour cet interne ainsi que pour sa famille. Il est clair que la qualité de vie de nos jeunes collègues est importante, tout comme la notre d'ailleurs, mais les professionnels de santé savent bien que ce n'est pas à partir d'un cas qu'on doit réagir.
Il faudrait comparer le taux de suicide dans la classe d'age correspondant à l'internat en population générale et celui au cours de l'internat de médecine avant de conclure quoi que ce soit. Cette erreur d'appréciation n'est pas exceptionnelle et majorée par les titres accrocheurs jouant sur notre sensibilité à tous. Dommage, ça brouille le discours.
Dr Franck Belot