Les mini-bandelettes s’insèrent par voie vaginale exclusive, sans incision cutanée, avec un positionnement transobturateur ou rétropubien, selon 2 mécanismes : soit un ancrage par friction, soit un ancrage par des systèmes de harpons. Les résultats très préliminaires sur les mini-bandelettes montrent qu’elles auraient certes l’avantage d’une mise en place sous anesthésie locale et d’un taux moindre de douleurs postopératoires, mais au prix d’une efficacité significativement plus faible avec 15 à 25 % d’échecs supplémentaires selon les séries, comparativement aux traitements actuels de l’incontinence urinaire d’effort (IUE) par bandelette sous urétrale (voie rétropubienne ou transobturatrice).
Au total selon F. Haab : « il faudrait déjà prouver la non infériorité de ces mini-bandelettes par rapport aux techniques existantes avant de chercher à mettre en évidence un éventuel bénéfice en termes de mode d’anesthésie et de douleurs postopératoires ».
Dr Isabelle Birden