Cette étude rétrospective menée à Dijon entre 1994 et 2004 a étudié les liens entre différents polluants atmosphériques (particules fines, dioxyde d'azote [NO2], dioxyde de soufre [SO2], monoxyde de carbone [CO] et ozone [O3]) et la survenue d’accidents vasculaires cérébraux (AVC) ischémique et hémorragique (1 487 AVC ischémiques et 220 AVC hémorragiques). Il en ressort que seuls les pics d’ozone augmentent significativement le risque d'AVC ischémique ; ce risque étant proportionnel au nombre de facteurs de risque vasculaire. Selon les auteurs, cette association s’expliquerait par la présence « de processus pro-inflammatoires, pro-oxydants, pro-thrombogènes, qui pourraient altérer les parois vasculaires et les plaques d'athérome ».
Dr Emmanuel Cuzin