Les variations d’activité physique impactent aussi le déclin cognitif

La pratique d’une activité physique est associée à un ralentissement du déclin cognitif chez les seniors. Pour évaluer l’impact des variations du niveau d’activité, une étude prospective américaine a inclus 3 075 sujets de 70 à 79 ans, non déments, de race blanche ou noire, dont l’activité physique a été quantifiée à l’inclusion puis à 2, 4 et 7 ans, parallèlement à une évaluation des fonctions cognitives à l’aide du MMS.

Après ajustement pour différents facteurs (âge, sexe, race, niveau d’éducation, diabète, hypertension artérielle, tabagisme, alcoolisme, score MMS à l’inclusion), la baisse annuelle moyenne du score MMS variait avec les modifications du niveau d’activité physique: -0,62 points chez ceux qui étaient demeurés sédentaires et -0,54 points chez ceux qui avaient diminué leur activité, contre -0,44 points chez ceux qui l’avaient augmenté et -0,40 points chez ceux qui l’avaient maintenu.

Les seniors non déments qui maintiennent ou augmentent leur niveau d’activité physique  peuvent ralentir leur déclin cognitif.

Dr Odile Biechler

Référence
Barnes DE et coll. : The impact of changes in physical activity levels on rate of cognitive decline in a biracial cohort of non-demented elders. International Conference on Alzheimer’s Disease (Vienne) : 11-16 juillet 2009

Copyright

Réagir

Vos réactions

Soyez le premier à réagir !

Les réactions aux articles sont réservées aux professionnels de santé inscrits
Elles ne seront publiées sur le site qu’après modération par la rédaction (avec un délai de quelques heures à 48 heures). Sauf exception, les réactions sont publiées avec la signature de leur auteur.

Réagir à cet article