Selon les résultats de cette étude japonaise, conduite auprès de 5 201 femmes âgées de 21 à 87 ans, indemnes de diabète connu auto-rapporté, la combinaison de l’IMC maximal vie entière et de la variation entre IMC à 20 ans et IMC maximal permettrait d’améliorer l’identification des diabétiques ignorant leur diabète. Dans cette population d’étude, où la prévalence du diabète non diagnostiqué était de 1,7 %, l’analyse, après ajustements sur l’âge et les facteurs liés au mode de vie, associe à l’IMC maximal vie entière et à la variation entre IMC à 20 ans et IMC maximal, un risque accru de diabète. En prenant comme marqueur la combinaison de ces deux valeurs clés d’évolution de l’IMC, pour un IMC maximal dans l’existence supérieur ou égal à 24,2 et une variation de 3,91 ou plus entre l’IMC à 20 ans et l’IMC maximal, l’odds ratio pour le risque de diabète méconnu était de 3,00 (intervalle de confiance à 95 % de 1,94 à 4,64).
Dr Julie Perrot