La cocamidopropylebétaïne (CAPB) est un surfactant largement employé dans les cosmétiques (shampooings, gels douche, bains moussants, démaquillants)… Un temps accusée d’être allergisante, la CAPB est actuellement innocentée dans la majorité des cas. Le coupable serait en réalité une impureté produite lors de la synthèse de la CAPB : la 3-diméthylaminopropylamine (DMAPA) ou l’AA cocamidopropyle diméthylamine !
Lorsqu’on teste la CAPB, la concentration en impureté est donc variable. Il serait judicieux de tester les produits finis utilisés par les patients mais aussi la DMAPA à 1 % dans l’eau…
Dr Geneviève Démonet