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Trois hommes dans un bateau
Je suis d'accord avec l'opinion du Pr Bricaire, en particulier en ce qui concerne
"Comment prendre en charge un patient qui se dit atteint d’un Lyme chronique ? - 08:15".
Je recommande à ce sujet la lecture du premier chapitre de l'excellent roman de Jerome K. Jerome
"Trois hommes dans un bateau", publié en 1889 qui montre bien que ce genre de situation n'est pas nouveau.
"Nihil nove sub sole" comme l'on dit (Livre de l'Ecclésiaste Chap 1, v. 2-10)
Dr Michel Clément, Carhaix
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Un podcast sur France Culture
Il y aurait beaucoup à dire sur sur cet interview ...
Je conseillerai aux médecins lecteurs d'écouter le podcast diffusé sur france culture.fr : entretien entre le Dr Perrone et René Frydman sur ce débat et chacun se fera son opinion.
Dr Patricia Erbibou
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Remettre les pendules à l'heure
Merci au professeur Bricaire d'avoir remis les pendules à l'heure. Il serait utile que des spécialistes de son niveau fasse de même sur d'autres sujets qui ne manquent pas tel l'hystérie collective sur le Levothyrox ou les effets secondaires de certains vaccins propagés par des médecins eux mêmes.
Dr Dominique Robine
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Comment prendre en charge les "zombies"
Avant qu'un malade soit convaincu qu'il est atteint d'une maladie de Lyme chronique, il a vécu des années de souffrance et déçu par le mépris qu'il a subi de la part du corps médical et de son entourage qui le qualifie de malade imaginaire ou hypochondriaque, ou encore de "zombie" terme désinvolte propose par le Pr Didier Roult.
Partagé entre l'envie de suicide et de survie, il explore sur internet les forum où des milliers de malades comme lui décrivent la même sémiologie et rapportent leurs succès therapeutique qui lui donnent un espoir de vie.
La question serait plutôt comment prendre en charge ce flot grandissant de "zombies" que les CHU qui ont pourtant la mission d'enseignement et de recherche s'en débarrassent et que les praticiens de ville tentent de traiter de leur mieux en risquant des sanctions.
Ou encore la question pourrait être: comment peut-on inspirer un peu plus de compassion et d'empathie chez nos grands savants qui sont devenus insensibles aux souffrance d'autrui.
Dr Farhan Yazdani
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On ne changera pas grand chose au bazar des réseaux sociaux
Quelle magnifique suffisance et aplomb qui pâliront si dans quelques années des troubles neurologiques complexes (Parkinson par exemple) sont rattachés à des étiologies infectieuses dont la maladie de Lyme fait peut être partie et dont les critères diagnostics et thérapeutiques pour les généralistes sont encore flous.
Conduite à tenir chez des pêcheurs ou forestiers plusieurs fois piqués dans l'année, quand faire la première sérologie...voilà ce qui m'aurait intéressé, car on ne changera pas grand chose au bazar des réseaux sociaux.
Dr Bernard Lamy
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Enfin de saines prises de position !
On a besoin de ce genre de témoignage, en ces temps troubles où la négation des connaissances fait la part belle aux hypothèses et croyances en tout genre.
Voir également un excellent article paru il y a peu http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2875
Dr Eric Giretti
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Errance médicale
Proposez donc ces beaux propos directement aux malades dont certains sont en errance médicale depuis des dizaines d'années et également aux associations de malades de Lyme et écoutez leur réponse.
Richard Haas
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Errance
M. Haas, ce n'est pas parce que des patients sont en errance qu'il faut les entretenir dans des faux diagnostics en contradiction avec la science.
Dr Anne-Claire Moreau
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"Non lyme"
Sans même parler de Lyme, à quoi serait dû un désordre neurologique affectant équilibre, coordination, mémoire, ataxie, agrammatisme, photosensibilité, douleurs plus douloureuses que 200 IM/SC, pose de pickline sans anesthesie, ponction lombaire de 1h15 ratée car recommencée 3 fois, et qu'en même temps, l'on observe une amélioration de l'état général sous antibiotique, une détérioration à leur arrêt, que ces constats sont faits par différentes personnes, sans qu'elles soient mises au courant du traitement en en cours ou pas? Que des femmes de ménage s'en rendent compte, mais que des chefs de service ne veulent pas invalider ?!! autrement dit, un antibiotique a t-il d'autres effets, neurologiquement, immunologiquement, que de tuer des bactéries? En ce cas, de quoi parle t on, et de quelles maladies doit on parler? Très sérieusement.
Mon directeur de thèse avait coutume de dire : "il n'y a pas de je pense que, je ne pense pas que, mais des je sais que, je ne sais pas que!".
Anthony Marchesi, DEA toxicologie, apiculteur