Mauvais souvenirs dans le cerveau

L’évocation de mauvais souvenirs ne serait pas sans conséquence sur notre cerveau. Une équipe internationale a mesuré les potentiels évoqués moteurs  de 12 volontaires sains pendant l’évocation de souvenirs désagréables et les a comparés à ceux qui étaient mesurés pendant l’évocation de souvenirs neutres. Il apparaît que l’évocation de mauvais souvenirs induit une augmentation plus importante de l’amplitude des potentiels évoqués (35,01 %). Et, ce n’est pas le seul effet constaté, puisque les auteurs notent aussi une modulation complexe des réseaux d’excitation et d’inhibition sensitivo-motrices. Reste à explorer le lien entre ces marqueurs électrophysiologiques et la force, la valence et la spécificité de ces souvenirs autobiographiques.

Dr Roseline Péluchon

Références
Mineo L et coll. : Effects of Negative Autobiographical Memories Retrieval on Corticospinal Excitability and Sensorimotor Integration.
European Congress of Psychiatry (Madrid) : 12-15 mars 2016.

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Vos réactions (1)

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    Le 01 avril 2016

    La mémoire auto biographique constitue les fondations de la personnalité de chacun. Les mauvais comme les bons souvenirs y sont obligatoirement intégrés.

    Dr Jean Azéma

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