Une étude transversale menée au Royaume-Uni, la première selon les auteurs, a évalué la prévalence des adénomes hypophysaires au niveau communautaire dans une vaste population britannique de près de 90 000 habitants. Les résultats mettent en évidence une prévalence de ces tumeurs de 78,87 cas p. 100 000 habitants, 3 fois plus élevée que celle estimée antérieurement. Les auteurs insistent sur le long délai séparant les symptômes du diagnostic [médiane : 1,7 ans (0,5-15 ans) pour les formes non apoplectiques].
Les prolactinomes sont apparus plus fréquents chez les femmes, tandis que l’acromégalie et les adénomes non fonctionnels étaient plus souvent observés chez les hommes.
Dr Claudine Goldgewicht