Une revue de la littérature effectuée par une équipe portugaise, montre que la dépression est effectivement corrélée à des taux bas de DHA (acide docosahexaénoïque) dans le plasma et les cellules sanguines, mais aucun essai contrôlé n’a mis en évidence d’effet positif sur l’humeur de la supplémentation en DHA.
A l’inverse l’efficacité de l’EPA (acide eicosapentaénoïque) en traitement adjuvant de la dépression chez l’adulte, chez l’enfant et en post-partum a été prouvée dans plusieurs essais cliniques.
Des travaux complémentaires sont nécessaires pour comparer l’action des différents acides gras sur la dépression et établir les courbes dose-réponse correspondantes.
Dr Odile Biechler