La découverte d’une ostéoporose incite à la réalisation d’un bilan biologique systématique dans le but d’éliminer d’autres causes d’ostéopathies fragilisantes. Cette attitude est parfaitement justifiée, comme le montre une étude réalisée sur une cohorte de plus de 1 000 femmes ménopausées, dont 350 étaient ostéoporotiques. Le bilan étiologique a permis de mettre ainsi en évidence 5 cas de gammapathie monoclonale (dont un myélome), 7 cas d’hyperparathyroïdie primitive, 1 cas de polyarthrite rhumatoïde et 6 cas de diabète de type 2 méconnus.
Dr Roseline Péluchon