La douleur constitue une plainte fréquente dans la maladie de Parkinson qu’elle soit nociceptive directement liée aux symptômes moteurs de la maladie (crampes, raideurs douloureuses…), ou neuropathique due à une altération des mécanismes de transmission et d’intégration de la douleur (picotements, engourdissements…).
Ces douleurs se produisent généralement dans le cadre d’une altération de la perception douloureuse avec des seuils douloureux subjectifs et objectifs abaissés. Des études d’imagerie cérébrale ont montré qu’il existait une activation anormale de plusieurs aires cérébrales impliquées dans la nociception chez les parkinsoniens et que l’administration de L-Dopa diminuait l’activité de ces aires cérébrales. Ce qui explique que l’augmentation des doses de L-Dopa et/ou le recours à certains antidépresseurs ou antiépileptiques puisse s’avérer efficace.
Dr Dominique-Jean Bouilliez